I try to hold on but it hurts too much » amee

# padmee evans ? - Présent !

I try to hold on but it hurts too much » amee Rory37-1-e221f9

delirious chocko

nom ; evans
prénom(s) ; padmee olympéa
surnom(s) ; amee
age ; dix-neuf ans
race ; humain, maya, inca, aztèque humain
etat civil ; célibataire et dérangée . huuuum juste célibataire.

# tu sais, connaître mon histoire, et m’écouter, c’est comme si tu étais mon chat…

J'ai déjà entendu dire qu'une personne ne peut être heureuse toute sa vie, qu'il y a forcément un retournement de situation comme si le temps de bonheur était quantifiable et ne devait pas durer trop longtemps. J'ai toujours trouvé ces affirmations complètement ridicules, je trouvais que c'était une excuse pour pouvoir être malheureux. Puisqu'il est bien connu qu'il est toujours plus facile d'être mal qu'heureux. Sincèrement, j'aurais préféré rester heureuse. Je n'aimais pas cette sensation d'étouffement qui enserrait mes poumons de temps en temps, sans crier gare et me clouer sur place. Je détestais voir autour de moi ces gens heureux, rire et s'embrasser tandis que moi je souffrais en silence. Je n'aimais pas les voir sourire tandis que je ne me rappelais même plus l'effet que cela pouvait produire de se sentir bien quelque part. Partout où je me trouvais, j'arrivais à revoir sa tête, ses traits, ses mains glissants lentement le long de ma cuisse. Cela provoquait immédiatement des frissons incontrôlables le long de ma colonne vertébrale. Ces frissons qui n'échappaient jamais au regard bienveillant de Lilly qui se débrouillait toujours pour me prendre la main dans ces moments- là. Je ne sais pas ce que je ferais sans elle, véritable rayon de soleil dans ma vie dénuée de couleur. Et pourtant, je me devais d'être attentive en ce moment, elle non plus n'était pas vraiment au mieux de sa forme. Alors, c'était la seule pour laquelle je faisais des efforts, la seule que j'écoutais des deux oreilles attentives. Je n'étais pas non plus au bord de la crise de nerf. Du moins il ne me semblait pas car j'arrivais à voir la fin de ce tunnel sans pour autant l'atteindre. Mais déjà reconnaitre s'approcher de la guérison est une bonne chose, non ? J'aurais peut-être dû en parler en quelqu'un, peut-être. Mais je n'avais pas vraiment envie d'en parler puisque la seule personne avec laquelle j'aurais pu communiquer se trouve être mon frère qui s'est transformé en véritable crétin, il était donc exclu que je lui adresse la parole.

C'est fou comme un simple café peut vous faire réfléchir pendant des heures. Je reprenais enfin mes esprits petit à petit et me rendait compte que le café dans lequel j'avais pris place était désormais bondé. Un rapide coup d'œil sur l'horloge m'appris que cela faisait déjà deux heures que j'étais là et que mon café était froid. Enfin c'est le fait que je le goutte qui m'avait en réalité appris cette dernière chose.

« De retour parmi nous ? »

S'il n'avait pas parlé, je ne me serais sans doute pas rendu compte que la chaise en face de moi n'était plus libre. J'observais rapidement cet individu sans trop m'attarder, vu le regard qu'il me lançait je ne doutais pas vraiment de ses intentions. J'aurais pu le trouver craquant avec cette chevelure blonde et ces fossettes prononcés, seulement je n'aimais plus ce regard. Celui qui disait clairement, t'es mignonne tu sais ? Il me fichait la chair de poule à chaque fois et cela ranimait la douleur dans ma poitrine. Malheureusement il ne semblait pas vraiment vexé de mon manque de réponse et continua sur sa lancée.

« Je m'appelle Rùben et je suis ravie de vous rencontrer. Je peux peut-être vous offrir un autre café, je doute que celui-ci soit encore chaud. »

« Merci mais je me contenterais du mien. »

« Je vous assure que ça ne me dérange pas. Cela fait déjà pas mal de temps que je suis là et j'ai apprécié me perdre dans le bleu de vos yeux. »

« Vous écrivez des chansons? »

Il parut un peu décontenancé de ma réponse sèche qui n'avait aucun rapport mais retrouva très vite un calme olympien de celui qui n'en est pas à sa première drague. Cette pensée déclencha à nouveau une vague de frissons et ma main chercha instinctivement celle de Lilly, qui n'était pas là. J'attraperais mon portable pour lui envoyer un message lui demandant de me rejoindre avant de me rendre compte de l'égoïsme de mon geste. A contre cœur donc, je rangeais ce dernier et baissais les yeux sur mon café essayant d'occulter la présence de ce Rùben qui lui ne voyait pas les choses de la même façon.

« Hum non pas du tout. »

« Heureusement parce que franchement personne n'achèterait vos disques. C'est du vu et du revu. Maintenant si vous le voulez bien j'aimerais finir mon café en paix. Même si vous ne le voulez pas d'ailleurs. »

Là par contre, j'avais réussi à le déstabiliser. Apparemment il n'avait pas vraiment l'habitude de se faire rejeter de manière aussi abrupte et je dois bien avouer que je n'y étais pas allé de main morte. Et franchement, je n'en avais rien à faire. Qu'il aille voir ailleurs pour que je puisse ruminer tranquillement.

« Ça ne va pas? »

Je relevais la tête pour le découvrir toujours à la même place penché au-dessus de la table pour se rapprocher de moi. Mon corps se recula instinctivement et ma chaise racla le sol bruyamment pour m'éloigner légèrement de la table. Ce geste ne lui échappa pas et c'était certain qu'il n'allait pas me lâcher de sitôt. Je regrettais donc d'être venue seule mais sans savoir pourquoi je ne bougeais pas. Comme si l'idée de pouvoir se confier au premier inconnu pouvait être intéressante. Mais un homme ? Je sentais que c'était une mauvaise idée sans qu'une part de moi ne cesse de me chanter, fais le, fais le. Bonne ou mauvaise idée, je ne savais pas, et je n'avais toujours pas décidé quand le blondinet repris la parole, d'une voix plus douce, qui se voulait sans doute plus rassurante qui déclencha un mouvement dans mon estomac. Ce n'était absolument pas ces papillons que l'on évoque au début d'une histoire d'amour mais plutôt mon estomac qui songeait à rejeter mon maigre déjeuner. Cette voix me rappelait trop un moment de mon existence que je m'évertuais à oublier et qui, manque de chance revenait encore et encore et encore.

« Non ça ne va pas vraiment. D'ailleurs oubliez-moi. Faites comme si je n'avais jamais existé. Pour mon bien. S'il vous plait. »

Il me toisa d'un regard que je ne pouvais identifier mais c'est le premier homme que je regardais dans les yeux depuis que l'on avait essayé de me vio ... d'abuser de moi. C'était un mot que je n'arrivais plus à prononcer, même y penser était trop compliqué. Je ne sais pas non plus ce qu'il décelait dans le mien mais il se leva en un geste fluide en m'adressant un signe de tête. Il déposa quelque chose devant moi et quitta le café sans se retourner. Je le suivais du regard et une fois parti, je posais mes yeux bleus légèrement embué sur le bout de papier devant mon café. Il y avait un numéro dessus. Seulement dix chiffres que je glissais rapidement dans mon sac tout en sortant mon portable. Égoïste ou pas, j'avais besoin de Lilly et je l'appelais immédiatement.

# et lorsque tu sauras mes pensées, tu pourras plus me supporter…

Si parler toute seule, penser que je ne suis pas seule dans ma tête à avoir une peur panique des hommes peut faire de quelqu’un un déviant, dans ce cas là considérez moi immédiatement comme tel. Je ne suis pas très équilibrée mentalement en ce moment et je me raccroche à ce que je peux. J’ai découvert que parler seule pouvait faire du bien donc je fais de petits dialogues en solitaire de temps en temps, et devinait quoi, j’arrive à ne pas être d’accord avec moi-même. C’est dingue je crois mais bon, c’est le mot qui me caractérise le plus en ce moment. Un petit zombie qui ne supporte pas que le regard d’un homme s’attarde plus de trois secondes sur son corps. Pitoyable d’avoir peur des hommes. Pitoyable mais compréhensible bien sur. Je sais que c’est sensé passé au bout d’un moment. Je n’ai qu’une seule question, quand ? Quand est-ce que l’on peut être à nouveau prêt à refaire confiance à un homme après un viol. Ah ça y est, je l’avais enfin sortit. Un viol, tel était ce que j’avais vécu. Et ça, je n’arrivais pas à l’oublier. Si l’on essayait de comptabiliser à la louche et en pourcentage le temps que je consacre à ce sujet chaque jour je dirais 80 %. Bon il reste encore 20 % de temps libre ou je me sens un peu mieux mais ce n’est tout de même pas l’extase dans ces moments là. Mais ce qui me perturbe le plus, outre tous les désagréments déjà abordé, c’est sans doute la perte de moi-même. Je m’explique. J’ai l’impression que dans cette salle, une partie de moi s’est envolée pour laisser place à une Padmee que je n’aime pas du tout. Maintenant je suis obligée de me concentrer pour prêter une oreille attentive aux gens autour de moi, je ne suis plus du tout extravertie et j’évite de débuter moi-même une conversation préférant me borner à répondre si l’on me questionne. Je pense d’abord à moi avant de penser aux autres ce qui n’est pas ma nature, du moins n’était pas. Je n’aime pas la nouvelle amee, je la déteste et je suis sure que les autres aussi. Je vais essayer de retrouver l’ancienne Amee, celle qui était généreuse et attentionnée, celle qui pouvait sourire toute une journée sans en ressentir de gêne, celle qui pouvait draguer un garçon sans rendre son déjeuner, celle qui vivait heureuse.

# Blankview ? mais c’est pour toi que j’y suis, chéri(e)…

Ce n’étais pas une grande ambition pour moi, ce n’était pas le but de ma vie de venir ici. J’aurais sans doute acceptée la candidature de n’importe quelle autre école qui voulait de moi. Bien sur, j’avais d’excellente notes, c’est normal quand on passe ses soirées à réviser plutôt que d’aller au cinéma avec des hommes. Enfin oui donc cette école n’était pas ma priorité jusqu'à ce que Lilly désire y aller. Je ne voulais pas être séparée de ma meilleure amie, quoi qu’il arrive. Bien sur notre relation aurait survécue à la distance, mon esprit pas forcément. J’avais besoin d’elle et je voulais aussi être là quand elle avait besoin de moi. Donc, la même école était indispensable pour moi. Coïncidence ou pas je l’ignore mais du sang aztèque coule dans mes veines. Cela semblait donc tout à fait légitime que je me retrouve ici. Donc me voici.

***

# Vous, Pseudo, derrière l'écran...

pseudo ; mamie nova
prénom ; alyson
âge ; dix sept bougies mais pas pour longtemps xD
avis sur le forum ; il est réellement splendide. le design avec nathalie est magnifique, le contexte est différent et par ce fait très appréciable. en gros, je dis bravo =D

célébrité de l'avatar ; alexis bledel

Uh de la compétition !
Mais bon, puisque c'est toi qui as terminée la présentation la première, je pense qu'il est normal que tu obtiennes le rôle, d'accord Lilly ?
En tout cas moi j'ai beaucoup aimé !

Désolée je n'ai pas eu le temps de répondre à ton dernier MP; mon père m'a cassée les pieds I try to hold on but it hurts too much » amee 905810

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Pour moi tout est parfait. J'aime beaucoup la façon dont tu as écris l'histoire et si tu fais ainsi dans le RP, ca me va parfaitement I try to hold on but it hurts too much » amee 833697

I try to hold on but it hurts too much » amee 833697

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Pour moi tout est ok I try to hold on but it hurts too much » amee 679660

. Juste la race, elle est humaine/aztèque.
Bienvenue à bord Miss; manque plus que le frérot démoniaque ~~mais terriblement sexy~~

Bon, c'est toi qui as le rôle alors, je te valide !

D

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